Le 29 octobre 2024, c’est avec gratitude et fierté que François Cousineau s’est vu décerner le prix Guy-Mauffette pour sa contribution remarquable à l’excellence de la radio, de la télévision ou des médias tant numériques que traditionnels.
Les Prix du Québec sont la plus haute distinction attribuée par le gouvernement du Québec en culture et en science.
Le jingle devenu succès populaire enfin disponible en ligne sur les plateformes de François Cousineau.
Replongez dans vos souvenirs ou animez vos listes de lectures rétro avec LA chanson qui était sur toutes les lèvres au Québec à l’été 1984 ! Ohé Ohé est maintenant disponible sur vos plateformes numériques préférées ! Le compositeur, interprète et producteur de l’œuvre, François Cousineau, a en effet décidé de rééditer la chanson (et sa version instrumentale) pour souligner le 40e anniversaire de sa parution.
De jingle à chanson de l’année au gala de l’Adisq
Il y a 40 ans ce mois-ci paraissait la publicité télévisée des célébrations du 450e anniversaire de la venue de Jacques Cartier au Canada où l’on pouvait entendre Ohé Ohé, la chanson-thème de l’événement composée par François Cousineau sur un texte de Paulette Arsenault. Peu de temps après, l’engouement populaire pour la chanson est tel qu’un 45-tours est réenregistré à la demande du public:
“Les organisateurs des festivités 1534-1984 n’avaient pas prévu un tel engouement pour la chanson-thème. Au cours des dernières semaines, des milliers de personnes ont inondé d’appels les stations de radio et de télévision, ainsi que le Commissariat général aux célébrations 1534-1984 , afin d’obtenir copie de «Ohé Ohé». Fait cocasse, et probablement unique dans les annales de la publicité, des auditeurs ont demandé à ce que le message promotionnel soit diffusé plus souvent.» – La Presse – 12 juin 1984
Le 45-tours mettant en vedette Normand Brathwaite, Martine St-Clair et François Cousineau paraît en juin 1984 et s’écoule à plus de 60 000 exemplaires.
La chanson fut mise en nomination dans la catégorie «Chanson de l’année» au Gala de l’ADISQ en 1984 et s’est méritée un Certificat d’excellence en création décerné lors du Clio’s Annual Advertising Festival de NewYork.
Le disque s’intitule Mémoires. En lisant les idées qui ont inspiré chaque composition, ce choix tient à l’évidence. Vingt printemps fait référence à sa jeune vingtaine, Beyond Life I et II évoquent la mort de son père, Nocturne est inspirée de l’actuelle bêtise humaine, qui afflige le compositeur.
Musicalement, j’ai trouvé l’approche plus classique que ce que nous donnent à entendre les Alexandra Stréliski et Jean-Michel Blais d’aujourd’hui. Une sorte de romantisme d’un autre temps que sœur Paul-Omer, la professeure de piano de François Cousineau quand il avait entre 7 et 12 ans, aurait certainement approuvée.
Cette réflexion sur la durée de vie de la créativité, je l’ai eue ces derniers jours en écoutant le nouveau disque de François Cousineau intitulé Mémoires. Grâce au défi lancé par sa fille Geneviève, le compositeur, arrangeur et chef d’orchestre a enregistré à 80 ans son premier disque de piano solo. Étonnant de quelqu’un qui s’adonne à cet instrument depuis la tendre enfance !
Je m’attendais à toutes sortes de choses de la part du compositeur à qui l’on doit quelques-unes des plus belles musiques du répertoire québécois, sauf au résultat que j’ai découvert.
Je lui ai dit cela lorsque je l’ai eu au téléphone. Ça lui a fait très plaisir.
Ne pas être là où on t’attend tout en continuant d’être pertinent, voilà le propre de la créativité. Et voilà ce que souhaitent atteindre les artistes tout au long de leur vie. Ça et la pérennité.
Il a composé des morceaux pour des centaines d’artistes, dont Diane Dufresne, Céline Dion, Ginette Reno, Jean-Pierre Ferland, Robert Charlebois et Pauline Julien. Mais jusqu’à aujourd’hui, François Cousineau n’avait jamais lancé d’album de piano solo. À 80 ans, il a relevé le défi avec Mémoires, un disque de 11 titres amassés durant six décennies.
Soixante ans de carrière. Quatre-vingts de vie. C’est le temps qu’a pris François Cousineau pour composer ses Mémoires, un premier album sans autres instruments ni voix que le piano.
MUSIQUE. Considéré comme l’un des plus grands compositeurs du Québec, François Cousineau lancera un premier album à titre de pianiste en solo, et ce, après quelque 60 ans de métier.